Pour chaque cause, on fait une pause

Je marchais tranquillement dans la rue quand j’ai croisé un jeune recruteur. Son énergie m’a tout de suite frappée : il était souriant, à l’écoute et manifestement passionné par ce qu’il faisait. Il connaissait très bien les sujets dont il parlait, ce qui m’a immédiatement mise en confiance. Grâce à lui, cet échange m’a mis de bonne humeur pour le reste de la journée.

Je n’oublierai jamais la gentillesse de Leila, une recruteuse d’Amnesty que j’ai rencontrée un matin. Elle a pris le temps de s’asseoir avec moi en terrasse pour tout m’expliquer en détail, comme si j’étais la seule personne qui comptait à ce moment-là. J’ai été touché de la voir aller bien au-delà de son rôle habituel, simplement pour être sûre que je comprenne et que je me sente à l’aise. Grâce à elle, j’ai non seulement tout compris, mais je me suis senti respecté et écouté.

Pressé de finir mes courses, j’étais sur le point de décliner la discussion avec un recruteur. Au lieu d’abandonner, il a proposé de m’accompagner dans les rayons du supermarché pendant que je terminais mes achats, juste pour continuer à échanger sans me retarder. J’ai trouvé cette démarche incroyablement bienveillante et professionnelle. Pouvoir discuter tout en remplissant mon panier m’a permis de prendre le temps d’écouter vraiment son message, et j’ai été impressionné par son dévouement.

Au début, j’étais plutôt réticente à l’idée de m’engager ou de donner. Mais le recruteur avec qui j’ai parlé a fait preuve d’une persévérance admirable : il a passé près de trois quarts d’heure avec moi, répondant à chaque objection patiemment et illustrant ses propos d’exemples concrets. Voir à quel point il était lui-même engagé et convaincu m’a peu à peu fait changer de regard. Après 45 minutes d’échanges, j’ai réalisé que j’étais prête à soutenir Amnesty, persuadée par la passion et la ténacité de ce recruteur.